Le 16 octobre 2025, Madame Oumou SALL SECK, Ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, a présidé, au nom du Premier ministre, Chef du Gouvernement, le Général de Division Abdoulaye MAÏGA, la cérémonie de clôture de la formation de 200 agents de l’administration publique en éthique et en déontologie.
La cérémonie s’est déroulée en présence du Président par intérim de l’OCLEI, du Coordonnateur du Projet d’Appui aux Structures de Gouvernance, ainsi que de l’ensemble des participants.
Dans son intervention, Madame le Ministre a adressé ses félicitations appuyées à l’OCLEI pour la parfaite organisation de cette session de formation, ainsi qu’au Projet d’Appui aux Structures de Gouvernance (PASG), avec l’appui de la Banque Africaine de Développement, pour son soutien précieux à cette initiative.
Elle a salué l’engagement des référents déontologues, qui ont répondu avec sérieux, rigueur et patriotisme à cet appel à la vertu.
Madame Oumou SALL SECK a rappelé que la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite ne saurait être gagnée par la seule répression. Elle suppose un changement profond des mentalités, des pratiques et des réflexes administratifs. Elle appelle à une refondation morale de notre État.
C’est pourquoi, a-t-elle poursuivi, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, a fait de la prévention et de la sensibilisation des piliers essentiels de notre stratégie nationale de lutte contre la corruption. Il a insisté sur la nécessité de former, d’informer et d’éduquer, qui sont autant d’actes de gouvernance que de punir ou de contrôler.
S’adressant aux référents déontologues, la Ministre les a invités, au terme de leur formation, à être les gardiens de l’éthique dans leurs administrations respectives. Ils seront appelés à devenir :
• des repères moraux dans leur environnement professionnel ;
• des conseillers écoutés par leurs collègues ;
• des animateurs pédagogiques de la déontologie au quotidien ;
• des sentinelles face aux dérives, petites ou grandes, qui minent la confiance des citoyens envers l’administration publique.
Enfin, Madame le Ministre a rappelé que le Président de la Transition ne cesse de le répéter : le Mali Kura ne se bâtira pas sur de faibles fondations. Il exige que chaque denier public serve l’intérêt général et que chaque agent public soit comptable de son propre comportement.
En ce sens, la fonction de Référent déontologue n’est pas une simple formalité. Elle est une exigence morale, une force tranquille, un levier stratégique de transformation silencieuse mais durable de notre administration, a-t-elle conclu.